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L’enseignement des Papes sur l’Histoire

A l’origine de l’histoire humaine

« Le péché est présent dans l’histoire de l’homme : il serait vain de tenter de l’ignorer ou de donner à cette obscure réalité d’autres noms. Pour essayer de comprendre ce qu’est le péché, il faut d’abord reconnaître le lien profond de l’homme avec Dieu, car en dehors de ce rapport, le mal du péché n’est pas démasqué dans sa véritable identité de refus et d’opposition face à Dieu, tout en continuant à peser sur la vie de l’homme et sur l’Histoire. »

Catéchisme de l’Eglise catholique, n°386.

« Le récit de la chute utilise un langage imaginé, mais il affirme un événement primordial, un fait qui a eu lieu au commencement de l’histoire de l’homme. La Révélation nous donne la certitude de foi que toute l’histoire humaine est marquée par la faute originelle librement commise par nos premiers parents. »

Catéchisme de l’Eglise catholique, n°390.
Catéchisme de l’Eglise catholique, n°1079-1080. »Du commencement jusqu’à la consommation des temps,toute l’oeuvre de Dieu est bénédiction. (…) Dès le commencement, Dieu bénit les êtres vivants, spécialement l’homme et la femme. L’alliance avec Noë et avec tous les êtres animés renouvelle cette bénédiction de fécondité malgré le péché de l’homme par lequel le sol est « maudit ». Mais c’est à partir d’Abraham que la bénédiction divine pénètre l’histoire des hommes, qui allait vers la mort, pour la faire remonter à la vie, à sa source : par la foi du « Père des Croyants » qui accueille la bénédiction est inaugurée l’histoire du salut. »

Providence et liberté humaine

« La création a sa bonté et sa perfection propres, mais n’est pas sortie tout achevée des mains du Créateur. Elle est créée dans un état de cheminement vers une perfection ultime encore à atteindre, à laquelle Dieu l’a destinée. Nous appelons Divine Providence les dispositions par lesquelles Dieu conduit sa création vers cette perfection. Le témoignage de l’Ecriture est unanime : la sollicitude de la Divine Providence est concrète et immédiate, elle prend soin de tout, des moindres petites choses jusqu’aux grands événements du monde et de l’Histoire. »

Catéchisme de l’Eglise catholique, n°302-303.

« Dieu est le Maître souverain de son dessein. Mais pour sa réalisation, il se sert aussi du concours des créatures. Ce n’est pas là un signe de faiblesse, mais de la grandeur et de la bonté du Dieu Tout-Puissant. Car Dieu ne donne pas seulement à ses créature d’exister, mais aussi la dignité d’agir elles-mêmes, d’être cause et principe les unes des autres et de coopérer ainsi à l’accomplissement de son dessein. »

Catéchisme de l’Eglise catholique, n°306.

Transmettre l’histoire

« Je vous encourage à vous maintenir en mission. Toute nation a son histoire humaine originale. Mais les peuples qui ont reçu un très riche héritage spirituel doivent le préserver comme la prunelle de leurs yeux et, concrètement, ces nations ne préservent un tel héritage qu’en le vivant intégralement et en le transmettant courageusement. (…) Je souhaite que la nation française assume au mieux le grand destin qu’elle a hérité de l’Histoire, quelle poursuive un véritable progrès humain et spirituel. »

Jean-Paul II, août 1983.

« Conservez avec vénération tout ce que le passé nous a transmis de saine culture et doctrine, mais pareillement accueillez avec discernement ce que le présent nous offre de bon et de juste. Bien plus, laissez-vous toujours guider uniquement par le critère suprême de la recherche de la vérité. »

Jean-Paul II, discours aux membres du Tribunal de la Rote romaine, 17 janvier 1998.

Le Christ et l’Eglise dans l’histoire des hommes

« Dès le commencement de l’histoire chrétienne, l’affirmation de la seigneurie de Jésus sur le monde et sur l’Histoire signifie aussi la reconnaissance que l’homme ne doit soumettre sa liberté personnelle, de façon absolue, à aucun pouvoir terrestre, mais seulement à Dieu le Père et au Seigneur Jésus-Christ. L’Eglise croit que la clef, le centre et la fin de toute l’histoire humaine se trouvent en son Seigneur et Maître. »

Catéchisme de l’Eglise catholique, n°450.

« Lorque l’Eglise célèbre le mystère du Christ, il est un mot qui scande sa prière : « aujourd’hui ! », en écho à la prière que lui a apprise son Seigneur et à l’appel de l’Esprit-Saint. Cet « aujourd’hui » du Dieu vivant où l’homme est appelé à entrer est « l’Heure » de la Pâque de Jésus qui traverse et porte toute l’Histoire. »

Catéchisme de l’Eglise catholique, n°1165.

« En même temps qu’elle affirme pleinement son origine divine et son caractère surnaturel, l’Eglise a conscience d’être entrée dans l’humanité comme un fait historique. Son divin fondateur est une personnalité historique. Sa vie, sa mort, sa résurrection sont des faits historiques. Il arrive parfois que ceux-là mêmes qui nient la divinité du Christ, admettent sa résurrection, parce qu’elle est, à leur sens, trop bien attestée historiquement ; qui voudrait la nier devrait effacer toute l’histoire antique, car aucun de ses faits n’est mieux prouvé que la Résurrection du Christ. La mission et le développement de l’Eglise sont des faits historiques. »

Pie XII, discours au Xème Congrès international des sciences historiques, 7 septembre 1955.

« Le Rédempteur de l’homme, Jésus-Christ, est le centre du cosmos et de l’Histoire. Dans l’acte même de cette Rédemption, l’histoire de l’homme a atteint son sommet dans le dessein d’amour de Dieu. Dieu est entré dans l’histoire de l’humanité et, comme homme, il est devenu son sujet, l’un des milliards tout en étant Unique. »

Redemptor Hominis, 4 mars 1979.

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique. Ce Fils demeure au coeur de l’histoire de l’humanité comme le Rédempteur. La Rédemption imprègne toute l’histoire humaine, y compris celle qui se situe avant le Christ, elle prépare l’avenir escatologique de l’homme. »

Jean-Paul II, Entrez dans l’Espérance,octobre 1994.

« Le christianisme répond à ces questions en indiquant le Christ comme le sens même de l’Histoire. En effet, dans son mystère divin et humain, Il se trouve à l’origine du monde et Il est le but de la création. En tant que Rédempteur, Il est celui en qui tout a été récapitulé pour être sauvé et remis à Dieu. »

Jean-Paul II, Castel Gandolfo, 23 août 1998.

« Notre objectif pastoral doit être de créer une conscience plus claire que Dieu, qui intervient dans l’Histoire lorsqu’il le décide, envoya dans la plénitude des temps son Fils, né d’une femme, pour le salut du monde. Telle est la grande vérité de l’Histoire de l’homme : l’histoire du salut a pénétré l’histoire du monde, faisant d’elle une histoire empreinte de la présence de Dieu et ponctuée par des événements débordants de signification pour le peuple que Dieu appelle à être le sien. »

Jean-Paul II, visite ad limina des évêques de Pensylvannie et du New Jersey, 12 mars 1998.