L’empire du politiquement correct exerce une pression intellectuelle de plus en plus forte sur les personnes qui osent défier l’esprit du temps, remettre en cause le progressisme sociétal obligatoire, défendre quelques permanences anthropologiques et réhabiliter la notion de souveraineté politique. Mathieu Bock-Côté définit le politiquement correct comme un “dispositif inhibiteur” qui vise à paralyser ou disqualifier les adversaires des idéologies postmodernes, présentés comme des ennemis du régime et du “vivre-ensemble”. Il s’agit là d’un enjeu structurant de l’histoire contemporaine car le “monopole du récit médiatique légitime” et les “interdits” intellectuels édictés par notre temps affaissent la capacité d’agir du politique, lequel réduit son champ d’action aux frontières étroites assignées par “les gardiens de la morale vertueuse”. Le sociologue québécois appelle à se libérer de cet “empire” qui se radicalise et propose quelques clés pour refuser le cadre de pensée restreint que celui-ci prétend imposer.
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