Contactez Ichtus

L’équipe vous répondra sous peu

Contact

  • Nous suivre :

Permanence n°597

Big Mother ou l’Etat-nounou


Décivilisation et ensauvagement

Jeudi 4 avril, un adolescent de 15 ans, prénommé Shemseddine, a été sauvagement assassiné à la sortie de son collège de Viry-Châtillon, en région parisienne. Les membres d’une fratrie s’en sont pris au jeune homme qui cherchait, semble-t-il, à séduire leur sœur. On appelle cela un « crime d’honneur » paraît-il… Le 2 avril, c’est une jeune fille de 14 ans, Samara, qui a été tabassée par des mineurs et laissée dans le coma à la sortie de son collège de Montpellier, dans le quartier de La Paillade. Samara était harcelée, insultée et menacée depuis plusieurs semaines, traitée de mécréante et de prostituée parce qu’elle s’habillait à l’européenne et ne respectait pas strictement les prescriptions de sa religion musulmane.
Le 10 avril, à Bordeaux, un Afghan musulman a tué au couteau en pleine rue un homme et en a blessé gravement un second au motif que ces derniers, également musulmans, buvaient de l’alcool en terrasse le soir de l’Aïd, la fête qui marque la fin du Ramadan. Une « police des mœurs » spontanée est en train de s’installer dans la communauté musulmane, punissant les manquements à la stricte orthopraxie.
Il ne faut pas se faire d’illusions : la vie sauvage s’installe progressivement en France – par paliers et de manière accélérée – et les pouvoirs publics sont en train de perdre le contrôle. Il ne reste plus à nos gouvernants que le « ministère de la parole » pour « condamner le plus fermement », mais ils sont impuissants. Le rêve bien naïf du « vivre ensemble » et de la société multiculturelle vole en éclats. Il n’est pas excessif de parler de décivilisation et d’ensauvagement.
Cela signifie que les citoyens vont devoir s’adapter, par paliers également, à cette situation. S’adapter en termes d’habitat : le choix du lieu de l’habitation dépendra demain toujours davantage de critères sécuritaires. S’adapter en termes d’éducation : le temps de l’éducation bienveillante à la non-violence est derrière nous, il s’agit désormais d’éduquer à la juste force au service des faibles. S’adapter enfin en matière de moyens de légitime défense… Quiconque est encore capable de se laisser instruire par les faits doit y penser…

Guillaume DE PRÉMARE



Commander le n°597